DANS L’AGGLO DE MONTPELLIER
En juillet prochain, le conseil d’agglo devra choisir de continuer à déléguer la gestion de l’eau et de l’assainissement au privé ou de revenir à une régie publique. Paris, Grenoble et Saint Etienne ont préféré le retour de l’eau en régie.
Une gestion peu soucieuse de l’intérêt général
Les entreprises privées, comme Véolia, se soucient moins de l’intérêt général que des dividendes de leurs actionnaires. Conséquences : surfacturation, qualité médiocre, fuites importantes (20 % de pertes chaque année depuis 24 ans à Montpellier) et dégradation du réseau. Le tout dans une gestion opaque.
Une concertation en trompe l’oeil
La consultation engagée par l’agglo se tient à huis clos, sans les citoyens et les usagers. Un échantillon de 18 personnes est censé représenter les 420 000 usagers de l’agglo ! De plus, les conseils municipaux des communes concernées sont tenus à l‘écart !
Place au débat public
Le « collectif 34 pour une gestion de l’eau en régie publique » demande qu’aucune décision ne soit prise sans débat dans chaque conseil municipal et consultation des usagers par référendum ou votation citoyenne.
Pour qu’un véritable débat public ait lieu au sein de l’agglo, le collectif:
- appuie les initiatives de référendum ou votation citoyenne dans chaque commune
- organise des réunions publiques
- appelle à signer la pétition de Eau Secours 34 pour un retour en régie publique
Le 12 février à Montpellier, les usagers de l’eau ont pu débattre avec:
- Gabriel Amard, Président de la communauté d’agglomération « Les Lacs de l’Essonne » et du conseil d’exploitation de la récente régie publique Eau des Lacs de l’Essonne.
- Jean-Claude Oliva, Président de la coordination Eau Ile-de-France.
Le 10 avril à Montpellier, les usagers de l’eau ont pu débattre avec:
- Anne Le Strat, Adjointe à la mairie de Paris et présidente de la régie publique « Eau de Paris ».
- Raymond Avrillier, Elu municipal de Grenoble de 1989 à 2008 et à l’origine du retour en régie publique de l’eau à Grenoble.